Dans un échange intense avec le Chef de l’État, Anselme Amoussou, le leader de la CSA-Bénin, a discuté des enjeux brûlants liés à la revalorisation des salaires des fonctionnaires béninois. Lors de cette séance marathon, le gouvernement a proposé une augmentation de 3% du point d’indice, touchant tous les travailleurs de l’État ainsi que les retraités, impactant directement leurs pensions et salaires. Une deuxième proposition prévoyait un supplément salarial variant de 40,000 FCFA à 10,000 FCFA, aligné sur les niveaux de salaires. Bien que ces propositions aient été débattues, la CSA-Bénin insiste sur la nécessité d’une application immédiate en 2022 plutôt qu’en 2023, point crucial qui sera évalué lors du prochain conseil des ministres.

Dans le même souffle, la CSA-Bénin a plaidé pour une réforme plus profonde, y compris une hiérarchisation des salaires pour garantir une justice sociale. Bien que des avancées aient été faites sur certains points, des préoccupations subsistent, notamment pour les aspirants au métier d’enseignant, dont les détails du contrat et les dates d’effet des mesures restent des points de désaccord. La réunion a néanmoins démontré la détermination de la CSA-Bénin à garantir des conditions de travail équitables pour tous les travailleurs béninois, reflétant ainsi les aspirations du syndicat pour un avenir professionnel plus juste et équilibré.